Il faut redescendre sur Terre [ Pv Jasper ]

Spoiler:

Et mince! J'étais en retard. C'était pas bon, pas pour un premier jour de boulot. Je n'avais pas vu l'heure passé et maintenant j'allais devoir courir pour rejoindre le café. Avec la chance que j'avais j'allais me perdre et je serais réellement à la bourre. Jurant doucement, j'enfilais en quatrième vitesse un jean délavé, une chemise noire et ma veste en cuir que je ne quittais jamais. Passage rapide devant la glace pour me regarder brièvement. J'arrangeais mes cheveux pour qu'ils soit bien collé contre mon visage. J'aimais ma mèche de cheveux mais seulement lorsqu'elle tenait bien et qu'elle était en place pour toute la soirée. Sinon je pouvais m'énerver assez facilement.
Me dirigeant vers la porte, je fis demi-tour brutalement. Ma guitare! C'est que j'ai faillit l'oublier. Il fallait que j'arrête de stresser, j'avais fait des concerts partout dans les pays francophone et dans les plus grandes salles de concert ce n'était pas une petit bar dans le centre ville de Londres qui allait m'arrêter.
Respirant, je vérifiais de ne rien oubliais et sorti dehors. Il y avait encore de la neige dans les rues et la température était carrément glaciale...
Frissonnant, je couru vers la bouche de métro la plus proche de mon hôtel. Entrant dedans, je passais mon ticket et courait vers la rame qui arrivait juste à ce moment la. Ouf... Si je l'avais raté, j'aurais du attendre dix minutes et je ne pouvais pas me le permettre vu mon présent retard. Je devais y être dans dix petites minutes. Timing très serré. Descendant de la rame en courant, je me dirigeais vers la rue ou il me semblait que le bar y était. Si je me trompais, j'étais dans la mouise.

Heureusement, je ne me trompais pas, et entrait dans le café pile à l'heure. Soufflant de soulagement, je vis le patron se diriger vers moi comme une fusée. L'avais-je déjà énervé alors que je venais à peine de faire un pas dans son restaurant.
Non, apparemment il était plutôt soulagé, tout comme moi. Il me sourit rapidement avant de me montrer une porte qui devait donner sur des entrées du personnel. Je le vis partir en direction du restaurant ou la scène était installée dans un coin. Enlevant ma veste, je me coiffais pour remettre tout mes cheveux en place, mis un pointe de maquillage sous mes yeux pour souligner leur noir et attrapait la guitare.
J'entendais dans la salle le patron annoncer un artiste venant de France et ayant fait une grande carrière la bas. Et mince! J'aurais du lui dire de ne pas parler de moi comme d'une ancienne star francophone. Pour la discrétion c'était raté.

Montant sur scène sous les applaudissements, je saluais le public brièvement et entama ma chanson porte bonheur. Bohémian Rhapsody. J'avais la lumière dans les yeux et je ne pouvais voir que les gens qui étaient sur le côté de la scène mais je devais bien avouer qu'il n'y avait qu'une personne qui attirait mon regard pour l'instant. Elle était grande, mince avec de longs cheveux noir. Elle était magnifique il n'y avait pas à dire.

Je jouais toute la chanson en la regardant dans les yeux, pouvant difficilement faire autrement tant elle m'envoutait. J'avais rarement autant succombé au regard d'une femme qu'au sien.

Les chansons se succédèrent pendant une heure et je regardais le plus souvent que possible cette serveuse du bar. Quand je ne la voyais plus, je la cherchais du regard dans la salle et souriait dés que je la voyais.

Lorsque mon show se finit, j'attendis à peine la fin des applaudissements pour descendre de la scène et avancer vers la demoiselle. Je ne savais pas quoi y dire... Ouvrant la bouche à plusieurs reprises, je me contentais de la regarder. Mon coeur semblait s'envoler mais j'étais toujours parfaitement silencieux.


C'était pitoyable, je le savais parfaitement. Ce n'était pas tant de la timidité qu'un sentiment étranger qui m'envahissait et m'empêchait de parler. Je voulais pourtant y parler et un vrai combat intérieur c'était engagé avant que je puisse dire ce " bonsoir" murmuré.

Pile ou Face. Pile tu gagnes, Face il te démonte. C'était exactement ce que toute l'équipe de serveurs pensait tandis que le patron se ruait sur le nouveau venu. Nous avions tous une pensée pour lui. Le ciel sois loué, il eu tout le loisirs de rentrée dans les vestiaires, que nous avions libéré, pour se préparer et attendre la présentation. Nous autres serveurs nous installions au bar, à droite de la scène, pour regarder le concert. Le jeune homme monta enfin sur scène, sous nos applaudissements, public et serveurs confondu. Quand il entama Bohémian Rhapsody, ce fut un instant de pur bonheur. Tout le monde se tut dans le public, même ce qui se plaignait deux minutes auparavant. Tout le monde eut le regard qui convergea vers la scène. La patron avait parlé de star francophone... Je compris immédiatement pourquoi.

Euh... Mais quand un chanteur chante il regarde la public... Non ? Il regarde pas la petite serveuse brune, accoudée au bar, dans les yeux, qui plus est. Ouais bin là c'est ce qu'il faisait. Il me regardait dans les yeux. Je faisais tout pour éviter son regard mais il m'attirait comme un aimant. Je commandais un cocktail au barman, mais j'étais rappelé par son regard qui me brulait la peau. Je bus ma boisson part petite gorgée, essayant d'échapper au regard de Jasper M. Wilson (Tiens ? Je me souvenais de son nom maintenant ! ). Je passais une main dans mes cheveux, me trémoussant sur la chaise, mal à l'aise. Quand il eut finit de chanter tout son répertoire, ou presque, je me dirigeais vers les vestiaires pour me changer. J'avais la main sur la poignée de la porte quand quelqu'un m'arrêta.


Je me retournais vivement m'attendant a un client voulant se plaindre ( pour changer, tiens ), mais je me retrouvais nez à nez avec Jasper Wilson. Je fus bouche bée. Je l'observais discrètement ne sachant quoi dire. Il avait des cheveux bruns foncé, tout comme ses yeux, souligné par un trait noir. Il avait lissé ses cheveux un maximum. De loin, sur scène, avec les projecteurs dans les yeux, il était difficile a cerné, mais de près il était très beau. Je souris timidement cherchant mes mots.


Voila. Première rencontre avec une star et tu essaye de l'éviter. Bravo ! Joli ! Je posais ma main sur la poignée de la porte en me détournant mais je ne pus me contraindre à en rester là. Je me retournais vivement à nouveau, surprenant surement Jasper. Je souris cette fois franchement, tout en me passant une main dans les cheveux. Je croisais mes bras sur ma poitrine.


Ouah... C'était pas moi ça. Moi, la rêveuse, la marSienne, la timide, la banale.J'entrais dans les vestiaires d'un pas décidé et entreprit de me changer, enfilant une robe noire, apporter pour l'occasion, m'arrivant a mi-cuisse et mes cuissardes. J'essayais de me coiffer mais je laissais mes cheveux lâche, finalement. Enfin le patron me présenta.


Ouais, bin pour la timidité c'est raté. Je montais sur scène, je mis le CD, version instrumental, en marche et attrapais le micro. Les projecteurs dans le figure c'est pas le meilleur mais je commençais a chanter: Bim Bam Boum, une chanson de ma composition.


Quand la chanson se termina sous les maigres applaudissements, je compris que mes états d'âme n'intéresser personne. Alors je décidais d'entamer une chanson plus rythmer. J'attrapais le micro et m'assis sur le bord de la scène. J'attendis le début de la chanson et chantais de ma voie " exceptionnelle ".

< Anette >

Je continuais ainsi a chanter pendant une demi-heure, tenant mon micro, comme si il était un moyen pour moi de ne pas me noyer. Quand résonnèrent enfin les derniers applaudissements, je me précipitais dans les vestiaires, cherchant un peu de calme. Mes collègues, me connaissant bien, ne virent pas me féliciter, même si je savais qu'ils n'en pensaient pas moins. Je m'empressais de troquer ma robe, contre ma mini-jupe et mon haut. Je sortis des vestiaires avec mon sac. La salle était vide hormis la patron qui supervisé le rangement de la salle par les femmes de ménage. Je me ruer sur lui, d'une humeur, pas loin de la colère mais en plus modéré. Quand on me connait bien on sait que je ne suis pas capable de me mettre en colère. Incapable d'articuler le moindre mot correctement, je balbutiais au patron :


Avant qu'il n'eut le temps de répondre quelque chose je me précipitais vers l'entrée des employés, afin de prendre l'air le plus vite possible. J'avais oublier que j'avais dit a Jasper Wilson de m'y retrouver. Je ne savais même pas si il y était....

La jeune femme me salua à peine mais revint quand même sur ses pas quelques secondes plus tard. Sa voix était douce, et cette douceur s'exprimait aussi sur son visage. Pourtant je pouvais sentir au fond d'elle un stress que je ne comprenait pas bien. Pourquoi était-elle à ce point stressée?
La regardant de nouveau je me dis qu'elle était magnifique. Son corps et son visage était fin, et tout en elle exprimait la gentillesse. Je ne savais pas pourquoi je me sentais si faible en la voyant mais lorsqu'elle me proposa de la retrouver dans une demi-heure à la sortie des employés je sentis mon cœur faire des bonds de cabri dans ma poitrine. Je ne comprenais pas très bien ce qui m'arrivait mais je savais qu'il fallait que je lui réponde quelque chose. Mon cerveau étant trop occuper à se battre avec mon coeur pour essayer de le calmer je n'eus même pas le temps de réagir que la demoiselle s'était déjà éloignée vers les vestiaires. Restant la, parfaitement immobile à regarder la porte qui venait de se fermer derrière elle, je me posais de sérieuses questions. Que m'arrivait-il? Que se passait-il avec cette femme pour qu'elle me mette dans cet état? Je ne savais pas mais surtout je ne comprenais pas.

Le patron vint me sortir de mes rêves et de mes questionnements en se précipitant vers moi pour me parler. Il voulait me féliciter de ma performances et tenait à savoir que je pouvais revenir jouer quand je voulais que je serais plus que le bienvenue. Lui souriant gentiment, je m'avance un peu dans la salle pour aller prendre un verre au comptoir. Je croise des clients du restaurant qui m'arrête pour me parler, me féliciter et des enfants veulent une photo avec moi. M'exécutant avec professionnalisme, je n'arrive pourtant pas à m'enlever la jeune femme de la tête. J'ai l'impression de la voir alors que je sais parfaitement qu'elle est dans les vestiaires.

M'approchant du bar, je salue rapidement le barman tout en commandant une vodka avec beaucoup de glaçon. J'en avais bien besoin et je savais que si je n'abusais pas, cela ne pouvait pas me faire du mal. Soudain, j'entendis quelqu'un parler dans le micro. C'était le patron du Black & White qui annonçait l'artiste suivant. Suivante plus exactement.
J'aurais pu reconnaître la personne qui monta sur scène entre tout les serveurs du restaurant. C'était la femme qui m'avait totalement hypnotisé. Elle s'appelait donc Anette Hope Mars. Mars... Quel étrange nom de famille pour une si étrange demoiselle. Il lui allait plutôt bien je trouve. M'approchant de la scène avec mon verre de vodka j'écoute sa douce voix avec une attention dont on aurait pu difficilement me tirer.

J'étais d'accord avec le patron, elle avait une voix des plus sublime et j'aimais l'écouter. Celle-ci était douce, feutrée collant tout à fait à la femme que j'avais croisé il y a quelques minutes. Je me dis intérieurement que maintenant je comprenais mieux pourquoi elle stressait tellement tout à l'heure. Elle ne devait pas être une habituée de la scène et pourtant elle se débrouillait parfaitement.

Lorsqu'elle finit de jouer, je l'applaudis le plus que possible me permettant même une sifflet pour qu'elle puisse entendre à quel point sa prestation avait été appréciée. La voyant descendre de scène je voulus la rejoindre rapidement à la sortie du personnel comme elle me l'avait dit mais je me fis arrêter de nouveau par une femme du restaurant qui m'avait déjà parlé avant. Elle voulait savoir si je voulais prendre un verre avec elle. Elle devait avoir la cinquantaine passée et affichait un grand sourire mais avait surtout beaucoup de maquillage. Elle en avait tellement que je n'étais pas sur qu'on puisse voir sa peau au travers. Essayant de m'esquisser rapidement, je partis vite, attrapant ma guitare au passage et saluant le patron, lui promettant de revenir pour jouer bientôt.

Sortant par la porte du personnel, j'allumais une cigarette en voyant qu'elle n'était pas la. Je ne pensais qu'elle soit partie puisque c'était avant tout elle qui avait proposé qu'on se retrouve la. Avançant un peu dans le parking, je m'appuyais à une voiture un peu dans le noir tirant sur ma cigarette en attendant. J'étais heureux qu'elle m'ait proposé de venir la rejoindre, peut être pourrais-je apprendre à la connaître? Je l'espérais en tout cas car c'était bien la première fois qu'une femme m'attirait autant.

Je m'appuyais sur la porte, le temps de reprendre mon souffle, quand j'aperçus une petite lueur, ténue. Surement une cigarette ou un truc dans le genre. Puis me rappelant ma conversation avec Jasper Wilson, je souris, perdue dans mes pensées, quand je remarquais enfin un homme près des voitures. C'était de là que venait la petite lueur. Je m'approchais doucement, m'attendant à un jeune adolescent, qui se cache, à un adulte perdu. Bref, je m'attendais a tout sauf à Jasper Wilson. Soudain me revint en mémoire ma conversation avec lui . Je lui avais dit de me retrouver ici après la soirée. Comment est-ce que j'avais pu faire ça ? Bon ce qui était fait était fait. Il fallait bien que j'aille lui parler, ne pas le laisser en plan.


Je souris timidement, me demandant qu'elle allure adopter avec lui. Il était impressionnant tout en gardant une allure simple. Sous la lumière de la lune, il avait de joli trait, il était même mignon, très mignon. Je penchais la tête de côté tout en passant ma main dans mes cheveux. J'attrapais mon portable et vérifier l'heure. Omondieu. Il était si tard ? Je rangeais le téléphone et regardais l'auteur des regards si envoutant qui m'avait brulé la peau toute la soirée. Inconsciente du froid qui faisait dehors en sortant de chez moi, j'avais complètement oublié de prendre une veste. Je me frottais les mains pour les réchauffer sans y arriver.Je grelotais littéralement.


Je levais la tête vers le ciel, regardant les nuages menaçant quand je reçus quelque chose dans l'œil. C'était froid, voir glacial, et avant que je ne l'enlève, il n'était plus là. Quand j'en reçus un autre sur l'épaule je soupirais.


En attendant je ne me réchauffais pas, et même si le restaurant était encore ouvert, je répugnais à l'idée d'y retourner pour s'y réchauffer. J'avais ma dignité quand même. Je fouillais dans mon sac à la recherche d'un petit cache-cœur ou autre mais je ressortis le nez de mon sac bredouille. Tant pis, j'allais attraper la crève. La fumée de la cigarette de Jasper était un peu désagréable. Je ne fumais pas et l'odeur m'écœurer un peu mais la fumée grisâtre m'envelopper doucement et me tenais un peu chaud. Je sentirais la cigarette en rentrant chez moi. C'est tout. Je l'observais tout en me frottant doucement les bras. Il était vraiment beau. Ses yeux avait une lueur taquine, qui reflétait une joie de vivre. On avait l'impression qu'il avait un pouvoir de persuasion, qu'il pouvait emmener quelqu'un avec lui au bout du monde. Tout son corps dégageait une sorte d'aura. Comme s'il cherchait a se protéger de quelque chose. Malgré tout je souris doucement tout en observant les flocons de neige tourbillonner devant moi. Je levais le bras et reçu un flocon sur la main. Je l'observais avant que l'étoile à huit branche ne s'efface.

Alors que j'étais déjà en train d'allumer ma deuxième cigarette, j'entendis la porte de la sortie de secours claquer. Dans la faible lumière qui s'échappa un instant du bar, j'entrevis une silhouette que maintenant je pourrais reconnaître entre tout. Elle était venue. J'avais beau avoir parfaitement entendu son offre, j'étais resté persuadé qu'elle avait dit cela sur un coup de tête, ou alors pour se débarasser de moi rapidement. Mais c'était pourtant bien elle que je voyais maintenant se diriger vers moi. Lui souriant dans le noir, je savais mon visage à peine éclairé par la lumière de ma cigarette.

Lorsqu'elle me parla, je ne pu m'empêcher de frisoner même si je n'avais pas particulièrement froid. Ma veste me tenait chauf et je n'étais pas du genre frileux.


La regardant toucher ses cheveux, je me dis qu'elle en avait vraiment des magnifiques. Elle l'était d'ailleurs, magnifique. Tellement douce, avec une voix tellement envoutante que pendant quelques secondes, ou perdu dans mes pensées je l'écoutais, je ne su plus quoi dire. Je la trouvais juste époustouflante, mais cela je ne pouvais certainement pas y dire.

Pensant quelques secondes à sa question, je me dis que même si elle faisait fondre mon coeur, je ne pouvais pas tout y raconter de suite, histoire de garder le mystère et puis je ne voulais plus être " la star", pas pour elle en tout cas, je ne voulais pas qu'elle me consière comme cela


La voyant frisonner, je posa mon sac au sol et enleva ma veste pour la lui poser sur les épaules. L'odeur de ses cheveux m'enivra et je ne pu m'empêcher de m'arrêter quelques secondes, comme totalement enivré par elle.
La neige commençait à tomber, lui souriant, je rattrapais mon sac

Je l'écoutais me parler de sa carrière en France, de son arrêt brutale, de son nouveau départ. Puis il enchaina sur ma voix et sur le fait que je devais chanter plus souvent. Je souris, gênée. J'avais essayer une fois ça me suffisait largement. Je préférais autant chanter chez moi, sous la douche ou pour mon chien. Je fis une petite moue, mi-gênée mi- amusée.


Je baissais les yeux et me trouvais soudainement absorber par la "beauté" du bitume. Soudain je sentis que quelque chose sur mes épaules. Des doigts chaud, doux, glissais sur ma peau et une veste confortable et épaisse m'enveloppa. Elle sentais le cuir, la cigarette, le shampoing et la neige. Je raffermis son emprise sur mes épaules en la serrant contre moi. Je souris à Jasper. Pour résumer il était ; Beau, gentil, avait une super voix, galant... Un peu plus et c'était l'homme parfait. Je ne savais pas quoi dire et il me 'sauva' en me proposant d'aller nous mettre à l'abri. Je n'allais pas refuser surtout que je détestais me retrouver plantait sous la neige avec aucun endroit où se mettre à l'abri.Je répondis donc d'un ingénue ironisme .


Je lui souris tout en le regardant attraper ses affaires. Il avait des gestes ferme et entreprenant tout en restant doux. Je regardais l'heure sur mon portable et réfléchit. Les seuls bars ouvert a cette heure était les boites de nuits bruyante. Je réfléchit encore un quart de seconde puis, pris une décision, qui allait être décisive. Même si je ne le savais pas encore.


J'ignorais alors, que ma proposition aller changer ma vie.

Spoiler:

Spoiler:

La voyant comme soulagée d'avoir mon manteau sur le dos, je lui souris encore plus doucement, attrapant mes affaires et la regardant tendrement en rigolant à sa phrase sur le fait qu'elle veuille m'emmener partout avec elle. Je ne pu m'empêcher de penser que cela ne me gênerait pas du tout de la suivre la ou elle voudrait bien m'emmener, bien au contraire. Le moindre qu'on puisse dire c'était qu'elle était une compagnie des plus agréable et lorsqu'elle me proposa de la suivre chez elle, je ne pu m'empêcher de sourire en hochant la tête pour accepter.


L'expérience de mes divers enregistrements dans les studios m'avaient donnés des notions dans presque tout ce qui pouvait être utile pour enregistrer un album car je n'aimais pas qu'on me fasse les choses. J'étais comme ça, il fallait que je m'implique dans tout.

Marchant dans la rue derrière elle, je murmurais une mélodie, un peu sombre mais jolie que j'avais chanté sur scène pendant des années. Elle était basée sur un jeu de mot qui lui même pouvait paraitre bien sombre. Assasymphonie... Voici le mot dont j'avais rêve une nuit et qui était devenu une des chansons préférées de mon public et qui était certainement la seule à avoir été connue à l'étranger...

Me rendant compte à ce moment la qu'on venait d'arriver devant un immeuble et qu'Anette venait de s'arrêter, je lui souris tout en enlevant la guitare de mon épaule