Le hasard fait bien les choses. [pv AMBRE]

Plusieurs jours avait passés depuis que j'étais arrivé à Londres. Nous avions eu un meurtre en plus. Un autre famille, habitant dans un beau quartier sur la Tamise. Le mode opératoire était le même, il entrait par la fenêtrer arrière, la brisant ou si elle était entrouverte rentrant juste. Il avait préalablement choisit un quartier ou la surveillance n'était pas accru, une maison ou il n'y avait pas de chien, pas d'alarme et pas de lumière extérieur qui puisse trahir sa précense. Il ne laissait rien au hasard.

Me levant de mon lit sur ma chambre d'hôtel, je regarde l'heure. Sept heure du matin. Mon téléphone choisit se moment pour sonner. " Scotland Yard" s'afficha. Décrochant rapidement, j'entendis la voix monotone d'une standardiste m'annonçait que j'étais attendu à la salle de réunion deux par l'inspecteur pour une réunion sur le tueur des beaux quartiers. Un surnom? Tient c'était nouveau et pas franchement bon.

Attrapant toutes mes affaires, je partis de la chambre, passant par la réception pour donner ma clé. Je préférais la laisser, on ne savait jamais si je la perdais, ils avaient des doubles mais je n'avais pas vraiment envie de déranger plus que ça.

Sortant rapidement, je marchais dans les rues à vive allure, je n'étais pas très loin de Scotland Yard et j'aimais marcher pour sentir l'air sur mon visage. J'avais l'impression que mon cerveau s'aérait et que je pouvais mieux penser même si je savais que scientifiquement parlant tout cela était impossible, le vent ne pouvais pas entrer dans le cerveau et le remettre à neuf pour la journée qui arrivait mais j'aimais à le croire.

Pendant que j'étais en train de penser, j'étais arrivé devant le local de la police. Montrant mon badge, j'entrais et cherchais la salle qu'on m'avait indiqué. Je mis quelques secondes à la trouver et avançait sous les regards des officiers de polices. Ils n'aimaient pas qu'on ait fait appel à un gars du FBI, surtout un gamin comme ils disent quand ils pensent que je n'écoute pas.

Lorsque j'entrais dans la salle, je vis que presque tous étaient la. M'excusant briévement, l'inspecteur me répondit que ce n'était pas grave, ils étaient à l'avance.


Un policier rigole dans la pièce et s'avança


Le regardant, je montrais la carte que je venais d'afficher contre le mur


M'approchant du grand tableau, je montrant les corps.


Je savais parfaitement que le policier n'avait pas vu tout cela et ça se confirma quand il sorti vivement de la pièce.

Regardant les corps, je me rendis compte que l'inspecteur ne regardait pas les victimes


Je n'étais pas sur de comprendre, quand on est inspecteur on est presque sur de croiser du sang et des corps.

Sa réflexion m'avait totalement désarçonné et venait remettre sur le tapis ma remise en question personnelle quand à ma ressemblance avec les tueurs en séries. Je savais qu'au fond il n'avait pas tord, je devrais ressentir quelque chose mais je ne pouvais pas. J'avais juste une féroce envie d'arrêter ce tueur et de comprendre, surtout, pourquoi il avait fait ça, quel avait été l'élément déclencheur. C'était cela qui me passionnait, j'aimais savoir pourquoi ils en étaient arrivés la, quels étaient les événements qui les avaient conduit à tuer de telle manière et pas d'une autre.

C'était macabre et j'en avais pleinement conscience mais c'était comme ça, et il fallait bien des gens capables d'analyser leurs comportements pour pouvoir les devancer sur des meurtres pour les appréhender. C'était comme cela que ça marchait. On les étudies, eux et leurs victimes pour savoir ou ils vont frappés, comment, quand et on aide ainsi les forces de polices à faire leur travail. Pourtant on était toujours vu comme une espèce de monstres étranges car notre travail était loin d'être commun.

L'inspecteur se posta quelques secondes devant les photos, je savais qu'il cherchait à comprendre comment je pouvais savoir tout ce que j'avais dit la seconde d'avant.


Soufflant, je décidais qu'un café ne me ferrait pas de mal pour la journée qui allait arriver. Demandant à l'inspecteur s'il en souhaitais un je tournais les talons après avoir entendu son refus. Il devait partir avec une patrouille et il reviendrait après entendre mes conclusions préliminaires.

Lorsque je sortis, je me posais devant la machine à café qui était à droite de la salle ou nous nous étions arrêtés. Mettant de la monnaie j'attendais quelques secondes puis attrapait mon gobelet et me retournait. Devant moi je voyais une pièce semblable à celle d'interrogatoire dans lesquelles je parlais avec des prisonniers. Mais j'aurais pu reconnaitre la personne à l'intérieur entre toute. Ambre! Que faisait-elle ici?

Avançant vers un officier de police, j'appris qu'elle avait été arrêté pour être soupçonnée de vol. Demandant plus de renseignement j'appris qu'elle n'avait rien sur elle mais que le signal d'alerte du grand magasin avait sonné à chaque fois et que le gérant avait demandé à ce qu'elle soit emmenée ici. Soupirant de nouveau je demandais qu'on la relache. Et c'est avec un grand étonnement que je me rendis compte qu'il m'écoute et signa le papier de remise en liberté. Apparemment le fait d'être du FBI impresionnait encore quelques jeunes recrues du pays. M'avançant vers la salle, je me posais dans l'encadrement


M'approchant d'elle, je lui souris avant d'y dire

Laissant échapper un petit rire en voyant à quel point le fait que je la fasse sortir rend Ambre joyeuse, je me dis que cela fait du bien de rire un peu. On ne pouvait en effet pas dire que l'ambiance ici soit vraiment au rire et cela commençait à plomber le travail en lui même. Une pause ne me ferait pas de mal et puis de toute façon je pouvais rien faire sans les résultats du laboratoire que j'attendais toujours désespérément. Le moindre qu'on puisse dire c'était que Scotland Yard n'était pas du genre à se presser dans tout ce qui concernait leur affaire alors que concernant notre tueur en série, c'était primordial. Mais bon, d'après eux, ce n'était pas à un américain, jeunot et orgueilleux de leurs faire la morale car ils savaient gerer. Enfin... J'avais des doutes.

Me tournant vers Ambre, je lui fis signe de me suivre hors de cette austère pièce d'interrogatoire à la place de parler ici. Lui mettant la main derrière le dos et lui indiquant de l'autre la sortie, je la dirigeais vers une petite pièce qui était non moins que mon bureau. Lui souriant doucement pour excuser le véritable bordel qui y régnait, je murmurais d'un air amusé


Retournant un tableau pour cacher à la vue d'Ambre les images des meurtres, je rangeais les dossiers concernant l'affaire de manière à ne rien laisser la. J'aimais toujours être prudent et je ne laissais que très rarement laisser trainer mes dossiers. Me souvenant de sa question, je lui indiquais une chaise et allais fermer la porte.